BL 362

SOMMAIRE DE CE NUMÉRO :

– BULLETIN D’INSCRIPTION POUR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À BAYONNE LES 18 & 19 NOVEMBRE PROCHAINS. TÉLÉCHARGEABLE EN PDF IMPRIMABLE.

-UN WE AU RASSEMBLEMENT “LE MANS CLASSIC” (Laurent CABURET).

– UN ADHÉRENT À L’HONNEUR À CLERMONT-FERRAND: Daniel CAUCAL.

– RETOUR SUR LES JOURNÉES TECHNIQUES DU CLUB 403 DU 26 AU 28 AVRIL 2023 ( Boris CHIANALE).

– UN HISTORIQUE DE LA 403 EN LECTURE WEB OU À TÉLÉCHARGER EN PDF

45 ème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CLUB 403
À BAYONNE

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du CLUB 403 aura lieu, comme indiqué dans notre précédent bulletin, les 18 et 19 novembre prochains à BAYONNE ( 64). Elle sera organisée par Claude HANDY que nous remercions par avance.

Au programme, comme de coutume, des visites pour les accompagnants, qui seront toutes offertes gracieusement cette année, assurées grâce à Denis DULOIS.

Venez nombreux, n’oubliez pas de remplir soigneusement le Bulletin d’inscription ci-dessous, et de le retourner en temps et en heures à notre trésorier Daniel REICHERT, 11 rue Guy de Maupassant 77260 LA FERTÉ SOUS JOUARRE. Les chèques ne seront débités que dans la première semaine de Novembre.

– samedi après-midi: restauration et visite du village d’Espelette

– dimanche midi: restauration en bord d’océan,

Les accompagnants:

– samedi matin: visite commentée du centre ville de Bayonne; du secteur sauvegardé à la Cathédrale Ste Marie, en passant par le cloître, les remparts, les caves gothiques,…

– dimanche matin: promenade encadrée dans Biarritz, sa côte, son centre ville,…

Espelette vue d'ensemble
Cathédrale Sainte-Marie
Cloître
Le pilment d'Espelette
Les caves gothiques de Bayonne
La vieille ville Bayonne
Biarritz Grande Plage

BULLETIN D'INSCRIPTION

LES DOCUMENTS DE L’AG AVEC LES POUVOIRS SERONT PUBLIÉS DANS LE PROCHAIN BL

LE MANS CLASSIC- 100ÈME ÉDITION DES 24H DU MANS

 

Lorsque votre anniversaire arrive, il est toujours plaisant de recevoir un cadeau de ses proches.

Cela peut être un livre ou une cravate, mais certaines célébrations sortent des habitudes, et ainsi mon soixantième anniversaire fut l’occasion de recevoir entre autres des invitations pour assister aux quatre jours des 24 heures du Mans « Classic », du 29 juin au 2 juillet derniers.

Cette manifestation est l’occasion pour des milliers de passionnés de tous pays de se retrouver pour partager leur plaisir de rouler en ancienne. L’édition 2023 célébrait la centième édition de cette épreuve mythique.  Précaution indispensable, il est fortement recommandé de prendre l’option de billet « accès paddocks », afin de pouvoir apprécier de près les voitures dans le parc fermé ; ceci permettant également de converser avec les pilotes et mécaniciens, dont la plupart se font un plaisir d’expliquer leur machine et son historique…

Agrémentée de courses complémentaires, d’animations, de rassemblements et d’expositions, sans oublier les boutiques, l’épreuve principale est articulée en six catégories dénommées « plateaux », qui cohabitent en fonction du millésime des véhicules :

Plateau 1 : années 1923 à 1939.

Une folle ambition “d’améliorer la race automobile” débouche sur un critérium de 24 heures ! Le plus souvent des concurrents privés, plutôt que des constructeurs osent s’y frotter. On a fini par préférer l’idée d’un circuit, plutôt que les courses de ville à ville. La plupart des voitures ont des boîtes non synchronisées… Certaines n’ont de freins que sur les roues arrière, mais elles dépassent les 160 km/h sur les Hunaudières…

Plateau 2 : années 1949 à 1956.

Après dix années d’interruption, nombre de marques ont disparu au profit de nouvelles autres comme Jaguar et Ferrari, qui grimpent en cylindrée et installent leur domination. C’est d’ailleurs le constructeur italien qui s’adjuge la première course d’après-guerre. Les années 50 seront les années Jaguar, Talbot et Mercedes.

Plateau 3 : années 1957 à 1961.

Domination des Ferrari, Aston Martin gagnant en 1959.

Plateau 4 : années 1962 à 1965

En 1962, Ferrari devient le constructeur le plus titré dans la Sarthe. En 1963, Le Mans découvre la turbine avec BRM/Rover qui reviendra en 1965. Ford débute sur les terres mancelles avec une Lola GT moteur Ford pour revenir en force l’année suivante avec trois GT40 et deux Cobra Daytona.

Plateau 5 : années 1966 à 1971

Dès 1966, le moteur central prend l’avantage. Ford terrasse Ferrari pendant deux années de duels spectaculaires, allant même jusqu’à monopoliser le podium en 1966. L’année 1967 conduit les instances sportives à réguler la cylindrée des prototypes. Ford persiste et signe en 1968 puis en 1969 : la Ford GT40 a acquis ses lettres de noblesse. Puis Porsche bat des records qui tiendront quatre décennies avec 222,3 km/h de moyenne sur 24 heures en 1971.

Plateau 6 : Années 1972 à 1981

En 1972, une modification du règlement anéantit les Porsche 917. Fins prêts, les V12 Matra prennent la relève pour trois victoires d’Henri Pescarolo. L’édition 1975 est la première des trois années victorieuses successives de Jacky Ickx. Record désormais battu par le Danois Tom Kristensen qui en a totalisé neuf en 2013. En 1978, Renault gagne avec l’Alpine aux mains des Français Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud. En 1979, le circuit est modifié, et Porsche attaque une collection de victoires dont le nombre reste inégalé.

Sur la piste, il est plaisant de voir ces pilotes, au volant de véhicules pour la plupart fort précieux, se prendre au jeu et pousser la mécanique au maximum, voire même dépasser parfois les limites des capacités de leur bolide. Dans les paddocks, il y en a pour tous les goûts : de l’équipe familiale ou de copains qui bichonnent la mécanique dans une ambiance détendue, jusqu’aux gentlemen drivers venus avec mécaniciens professionnels.

Pour le centenaire de l’épreuve, une exposition en version restaurée ou en réplique des voitures ayant participé à l’édition 1923 des 24 heures du Mans était visible dans le « village ». Cela permettait de constater la richesse de la production de véhicules français de cette époque, plusieurs modèles étant fabriqués en région parisienne, notamment cette jolie SARA (pour Société des Automobiles Refroidies par Air) de Courbevoie.

Si aucune Peugeot 403 ne figurait parmi les voitures engagées sur le circuit (pourquoi pas, nous avons bien vu une Renault 4 CV aux mains de… René Arnoux !), quelques exemplaires pouvaient être vus aux abords de la piste.

Notamment ci-dessus celle de notre ami Gilbert Bazin, remarquée dans le « village »,

Quelques-unes au sein des véhicules présents dans la zone des clubs avec l’ARPA (Amicale Retro Peugeot Atlantique),

Ainsi que  la présence vers la courbe Dunlop d’une version ambulance, ce véhicule étant à vendre

(Notre ami Serge DELLUS, présent sur la photo, précise qu’il n’est pas le vendeur !)

Quelques mots sur ce véhicule : Peugeot collaborant depuis plusieurs années avec le spécialiste des ambulances Surirey installé à Flers dans l’Orne, présente en juin 1957 la 403 U8 S, un plateau cabine qui reçoit une caisse d’ambulance. La carrière de cette ambulance fut courte, car elle ne répondait plus aux nouvelles normes des VSAB appliquées à partir de 1960. (1)

A priori, environ un millier de ce type d’ambulance a été produit, avec en parallèle un nombre plus important de véhicules de secours sur une base Peugeot D4.

En conclusion, ce cadeau d’anniversaire a fait de moi un soixantenaire comblé (!). Ces quatre jours ont passé bien vite, les courses ayant toutes leur intérêt, même pour un non spécialiste de toutes ces générations de voitures. L’étendue et la diversité des activités proposées sont telles que chacun y trouve intérêt. Il est conseillé : de prévoir de bonnes chaussures, prendre son billet assez tôt (les 4 jours étaient complets), et prévoir aussi l’hébergement, car les disponibilités se font rares à l’approche de l’évènement.

Laurent Caburet , Membre N°2723 

(1) L’ambulance sort en juin 1957 suite à l’arrêt de la 203 C8S en avril 1957, dénommée B8S à partir de juillet 1960 avec l’arrivée de la boite C3. Elle disparait en 1962 sans avoir eu de série de version diesel.

Cette SARA n’est pas une auto italienne comme le laisserait penser la plaque d’immatriculation mais une française animée par un 4 cylindres refroidi par air. Ce qu’on peut lire sur le net : Ces petites cylindrées subirent des perfectionnements notables et eurent des résultats intéressants aux 24 Heures du Mans : en 1923, 1924 et 1925, une voiture SARA était à l'arrivée. En 1926, les deux voitures engagées arrivent en onzième et douzième places à la distance à 75 km/h de moyenne.
Les Peugeot en ordfre de bataille! La Camionnette bleue est celle de Patrice AGUET membre n° 282
Cette camionnette est un modèle 1961/1962

DANIEL CAUCAL À L'HONNEUR LORS DE LA 6ÈME TRAVERSÉE
DE CLERMONT-FERRAND

Daniel CAUCAL adhérent n°2032 a bien sûr travaillé chez PEUGEOT à SOCHAUX (le constructeur)

Il a eu un contact difficile avec le journaliste qui n’a pas daigné se présenter. Il pense qu’il a mal transcrit ses propos, c’est tout le problème des journalistes dit-il. Daniel est satisfait du freinage de sa 403. Il voulait simplement dire qu’aux milieu des véhicules modernes, il fallait anticiper et garder ses distances, règles souvent négligées par les conducteurs de modernes.

Jean-Marc

Retour sur les journées techniques Club 403
du 26 au 28 avril 2023.

 

Néophyte et propriétaire d’une 403 de 1962 depuis peu ayant séjournée une quinzaine d’années dans une grange sans rouler, ces journées techniques furent pour moi trois belles journées … attendues et pleines d’informations, de contacts et d’échanges avec un groupe de passionnés.

Au programme :

  • Le 26, l’allumage, la carburation, le fonctionnement du moteur à essence.
    •             Le 27, les freins…
    •             Le 28, démontage et remontage d’une boite de vitesses, réglage, échange des roulements, …

Un des intérêts de ces journées fut la possibilité de faire connaissance et d’échanger avec un groupe d’heureux propriétaires de 403, …. en y regardant de plus près pas uniquement car certains possèdent d’autres véhicules anciens.

L’accueil, l’organisation, le déroulé et le rythme de ces trois journées furent parfaits. Cela concerne aussi bien le côté recherché par le Club 403 et ses membres en termes de connaissances et d’échanges autour de la 403 que de la convivialité et des moments partagés autour du café et des croissants du matin ainsi que du repas du midi.

Jean-Marc Rachard et son épouse Béatrice furent parfaits. Un grand merci à eux deux. La convivialité du Club 403 fut une fois de plus de mise.

L’atelier dans lequel nous avons été accueillis est une vraie mine d’or, la caverne d’Ali Baba.

Si vous souhaitez être plongé dans l’atmosphère et les secrets de la 403, c’est aux journées techniques du Club 403, qu’il vous faut participer.

Pré-requis : un plus, bien prendre le temps de regarder et consulter les ressources transmises avant les trois journées.

J1 : l’allumage, la carburation, le fonctionnement du moteur à essence

La première des trois journées débute par un moment convivial et sympathique avec les premiers échanges et présentations entre participants.

Tout le monde est placé dans l’ambiance :

  • un espace pour travailler que beaucoup aimeraient posséder ;
  • du matériel et des outils nombreux et de grande qualité ;
  • des pièces détachées en veux-tu en voilà ;
  • des ressources techniques nombreuses et riches.

Chaque participant est placé dans les meilleures conditions, Jean-Marc ne manquant jamais de favoriser la bonne ambiance, la réflexion et l’implication de chacun.

Il me semble que nous sommes nombreux à avoir les yeux qui brillent.

Nos premières découvertes et échanges débutent par la lecture et la découverte de documents techniques : catalogues, plans, … Comment déterminer à quel type, à quel modèle appartient sa 403 ? Quels sont les éléments d’identification sur la carte grise, la plaque d’identification de la carrosserie, la plaque d’identification constructeur, le numéro de série du moteur, …. la cohérence entre tous ces éléments. Le tout avec comme références les catalogues pièces détachées et le manuel d’atelier et quelques 403 disponibles sur place.

Vous trouverez sur le site 403.org dans la rubrique « Recensement » sur le site Club 403 tous les éléments en liens avec les différents points ci-dessus.

Seconde étape de la journée, la découverte du moteur 4 temps, de son fonctionnement général, de ses cycles, de son allumage, le tout à partir d’un moteur complet avec boîte de vitesse montés sur un banc.

Quoi de mieux pour débuter nos découvertes et apprentissages ?

Des temps d’approfondissements sont consacrés :

  • au fonctionnement, aux réglages, aux dépannage de l’allumeur-distributeur ;
  • à la bobine d’allumage ;
  • aux différents temps du cycle 4 temps ;
  • au fonctionnement général du moteur.

Vous trouverez sur le site 403.org une très belle vidéo réalisée lors de ces journées techniques par Antoine Poliet dans laquelle vous aurez un aperçu des différents points abordés.

Les informations, questions, échanges, réflexions sont nombreux et permettent à tous de bénéficier d’apports quelques soient nos pré-requis ou connaissances en terme de mécanique.

J2 : les freins … et le début de la J3

Les freins : éléments de sécurité ! A ne surtout pas négliger.

Nous abordons les éléments en lien avec le contrôle, le montage-démontage, les réglages, les points d’attention liés aux freins et à la 403 :

  • choix du liquide de frein : synthétique ou silicone – avantages – inconvénients ;
  • les mâchoires : rivetées – collées. Echange standard ;
  • cylindres : avant – arrière. Choix. Préparation avant montage – Montage ;
  • modalités de purge du circuit de freinage ;
  • éléments de contrôle des freins, des pivots réglage ;
  • éléments de réglage des mâchoires ;
  • le maître-cylindre et les différents types de bocaux (verre ou plastique). Conseils et astuces de montage-démontage ;
  •  

Tous ces points in situ sur la voiture de Daniel Reichert qui a bénéficié d’un contrôle, d’un réglage et essai de ses freins.

Le catalogue pièces détachées nous a servis de support à cet atelier dans les choix des différentes pièces en fonction du type de 403.

Ces éléments sont très bien décrits dans le bulletin n°252 consacré aux freins disponible sur le site Club 403.

Ressource : le bulletin n°252 consacré aux freins disponible sur le site Club 403.

Avant la fin de la J2, nous débutons le programme de la J3 (voir ci-dessous).

J3 : poursuite démontage et remontage d’une boite de vitesses, réglage, échange des roulements, …

Une nouvelle situation in situ avec le train arrière, son pont et la boîte de vitesse de la 403 de Thierry DELPECH démontés pour un dépannage suite à un bruit suspect détecté lors du roulage.

Nous débutons cette activité avec devant nous la boîte de vitesse à dépanner, le plan de la boîte de vitesse et les catalogues de pièces détachées et d’atelier.

Pour de nombreux d’entre nous, c’est la première fois que nous mettons les mains dans une boîte de vitesse. Bel exercice !

A partir du catalogue et de la procédure de démontage et remontage de la boîte de vitesse, nous nous lançons dans la tâche. Les interrogations, réflexions, remarques, connaissances ne manquent pas et permettent collectivement d’avancer sous le regard et l’accompagnement de Jean-Marc.

Nous ne sommes pas trop d’une petite dizaine de stagiaires pour réussir les différentes tâches et étapes à l’aide de l’outillage adapté disponible.

Les connaissances et l’expertise de Philippe TEL (propriétaire de la 203 et technicien RATP) nous sont d’un grand apport.

Ces rencontres et moments partagés entre membres du Club 403 durant ces trois journées démontrent tous leurs intérêts et apports.

Une seconde boîte de vitesse avec une problématique différente (bruit lors du passage de certains rapports) vient compléter notre atelier. Comme pour la première boîte, les hypothèses, analyses, réflexions ne manquent pas.

Les apports théoriques et les différentes situations pratiques nous permettent d’être confrontés à la théorie et à la pratique. Nos idées et hypothèses confrontées aux démontage puis remontage des arbres, pignons, fourchettes, synchros, roulements, … ne manquent pas d’intérêts.

La boîte de la 403 plutôt de petite taille contenant un nombre important de pièces nous amène à faire fonctionner nos neurones et trouver les gestes adaptés pour remonter l’ensemble à partir des éléments décrits dans le manuel d’atelier. 

Ces deux boîtes de vitesse furent deux beaux travaux pratiques qui nous ont permis de mieux comprendre le fonctionnement et les rôles des différents éléments qui les composent.

 

En conclusion :

Que le temps passe vite, que les questions et interrogations jaillissent au fur et à mesure de ces trois journées, que l’esprit d’écoute, d’entre-aide et de partage qui règnent sont bénéfiques.

Ces trois journées furent appréciées de tous. Les notions abordées répondent aux besoins et attentes de chacun. Les moments d’échanges et de questionnements sont riches, permettent à chacun de bénéficier d’apports et de parfaire ses connaissances.

Et surtout ne pas hésiter à faire appel aux nombreuses informations et échanges du forum du club 403. http://forum.club403.org/

Un grand merci à Béatrice Rachard qui nous a choyés tout au long de ces trois journées lors des pauses café et des repas conviviaux quotidiens.

La météo de cette fin d’avril nous a permis de profiter pleinement des lieux et des moments partagés.

Un très grand merci à Jean-Marc pour ses conseils, sa disponibilité, sa bienveillance et son expertise.

Conseil de notre hôte : l’importance de se poser les bonnes questions et d’émettre des hypothèses crédibles lorsque que l’on se lance dans une intervention.

Boris CHIANALE

Un historique de la 403....cliquez ci-dessous